Saviez-vous que le cerveau ne comprend pas instantanément la différence entre oui et non? En fait, quand on pense ou on entend une phrase négative (ne… pas), le cerveau visualise d’abord l’idée dont il est question, puis il va la chasser, la nier.

Si je dis, par exemple « Ne pensez pas à un éléphant rose », vous penserez très certainement… à un éléphant rose. Par contre, si je dis « Pensez à un tigre », vous penserez évidemment à un tigre (et les chances que vous pensiez à un éléphant rose sont très minces)! 😉

Le cerveau ne comprend pas la négation

C’est un principe qui peut servir autant aux athlètes qu’aux entraîneurs. Un athlète qui s’efforce de penser positivement peut grandement améliorer ses performances – j’y reviendrai dans mon prochain article.

Un entraîneur sera mieux compris par son athlète s’il formule ses consignes de façon positive, car elles seront ainsi plus précises.

Voyons des exemples :

Vous constatez qu’une consigne formulée négativement peut souvent se traduire positivement de plusieurs façons. Cela montre bien que le positif est plus précis : l’accent est mis sur l’action à poser.

De plus, lorsque votre athlète est en « état de compétition », son niveau d’attention est plus bas, donc il assimile moins d’informations. Je vous encourage à utiliser des phrases courtes et positives quand vous lui parlez pour que le message soit mieux compris.

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